Fermeture des urgences à Saint-Dizier : Quentin Brière sonne l’alerte et appelle à des décisions concrètes

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Face à la fermeture temporaire des urgences à Saint-Dizier, le maire Quentin Brière alerte sur une situation critique mais réversible, réclamant des décisions concrètes de l'État. Il souligne la nécessité d'une réorganisation interne et d'une stratégie d'attractivité pour garantir l'avenir du service hospitalier local.

Urgences de Saint-Dizier

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Face à la fermeture temporaire des urgences à Saint-Dizier, le maire Quentin Brière alerte sur une situation critique mais réversible, réclamant des décisions concrètes de l'État. Il souligne la nécessité d'une réorganisation interne et d'une stratégie d'attractivité pour garantir l'avenir du service hospitalier local.

Ce mercredi, Quentin Brière, maire de Saint-Dizier et président du conseil de surveillance du centre hospitalier Geneviève de Gaulle-Anthonioz, était en direct sur Puissance Télévision pour s’exprimer sur la nouvelle fermeture du service des urgences de l’hôpital bragard.

Dès l’ouverture de son intervention, Quentin Brière a tenu à rappeler un point clé : « Cela fait quatre ans que le service n’avait connu aucune fermeture. » Si cette nouvelle interruption de l’accueil des urgences suscite l’inquiétude, le maire insiste sur la nécessité d’en comprendre les causes. Car au-delà du manque de personnel, ce sont des difficultés d’organisation internes, connues depuis plusieurs mois, qui sont pointées du doigt : « Ce sont des problèmes réglables, si on s’en donne les moyens. »

Des décisions attendues d’ici la fin de semaine

Face à cette crise, Quentin Brière se veut clair : il faut des décisions, pas un énième débat. Il affirme avoir passé un temps considérable à dialoguer avec les équipes hospitalières, la direction, mais aussi l’ARS. Résultat : des propositions concrètes ont émergé, mais les leviers pour les mettre en œuvre dépassent les compétences locales.

« J’ai saisi la ministre de la Santé, son cabinet, et la directrice générale de l’ARS pour que ces décisions tombent très rapidement. »

Ces décisions, qu’il n’a pas détaillées dans le cadre d’interview, devraient permettre de rétablir une coordination efficace entre les différents services, afin de préserver un fonctionnement continu des urgences.

Dans un message clair et sans détour, Quentin Brière résume sa position : « J’ai trouvé les décisions à prendre. Maintenant, je ne peux pas les prendre seul. » Il attend désormais une réponse rapide de la part des autorités sanitaires nationales, et espère que des annonces concrètes viendront dans les jours à venir.

« On espère que ces urgences retrouveront le calme qu’elles ont connu pendant des années, et la qualité d’accueil que nous méritons tous. »

En attendant, la prise en charge des patients est assurée grâce à une solidarité hospitalière : les urgences des hôpitaux de Bar-le-Duc et Vitry-le-François sont mobilisés pour accueillir les cas redirigés de Saint-Dizier. Le maire insiste toutefois : les urgences restent accessibles pour les cas graves, les enfants, les femmes enceintes ou les situations de détresse vitale. Le SMUR est lui aussi moblisable dès que nécessaire.

Le maire a conclu son intervention par un hommage appuyé au personnel médical et paramédical. Conscient de l’épuisement et des difficultés croissantes dans les hôpitaux de France, il appelle à la fois à exiger le meilleur et à soutenir ceux qui tiennent encore debout le système de santé.

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