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Fièvre catarrhale ovine : sept millions de doses pour protéger les troupeaux

Durée de lecture : 4 min.
Alors que la fièvre catarrhale ovine progresse sur le territoire, le ministère de l’Agriculture relance une vaste campagne de vaccination. Plus de 1 100 foyers ont été recensés en France depuis le mois de juin, dont de nombreux cas dans le Grand Est. Les éleveurs sont appelés à agir rapidement pour protéger leurs troupeaux.
Alors que la fièvre catarrhale ovine progresse sur le territoire, le ministère de l’Agriculture relance une vaste campagne de vaccination. Plus de 1 100 foyers ont été recensés en France depuis le mois de juin, dont de nombreux cas dans le Grand Est. Les éleveurs sont appelés à agir rapidement pour protéger leurs troupeaux.

Sept millions. C’est le nombre de doses de vaccins qui ont été commandées pour faire face à la recrudescence des foyers de fièvre catarrhale ovine. Le ministère de l’Agriculture appelle les éleveurs à intensifier la vaccination de leurs animaux. Avec plus de 1 100 foyers détectés en deux mois, la circulation du virus inquiète fortement les autorités sanitaires.

Une maladie transmise par les moucherons

Cette maladie est transmise par des insectes piqueurs appelés culicoïdes. Elle touche les ruminants comme les ovins, les bovins ou encore les caprins et en raison des conditions météorologiques estivales favorables à al prolifération de ces insectes, la circulation du virus s’est intensifiée depuis le mois de juin.

Actuellement, deux sérotypes sont en circulation sur le territoire Français : le sérotype 8 (FCO-8) et le sérotype 3 (FCO-3).

Entre le 1ᵉʳ juin et le 28 juillet 2025, 682 foyers de FCO-8 ont été confirmés, selon le ministère de l’Agriculture. Ces foyers se trouvent principalement dans le Grand Ouest, mais aussi en Bourgogne-Franche-Comté. En ce qui concerne le FCO-3, 487 foyers ont été détectés sur la même période, notamment en Bretagne et dans les Pyrénées-Atlantiques.

Un risque national

Face à cette situation, le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire relance une campagne de vaccination massive. L’objectif est de protéger les troupeaux et limiter la circulation virale du virus.

La cible prioritaire est le cheptel ovin, représentant 40 % des foyers en 2025. Pour répondre à cette urgence, l’État a commandé sept millions de doses de vaccin contre le sérotype 8. Ces vaccins sont mis gratuitement à disposition via les vétérinaires sanitaires.

« Face à l’augmentation des foyers de fièvre catarrhale ovine, il est crucial de protéger dès à présent les élevages de ruminants. Pour cela, une solution efficace existe : la vaccination », déclare Annie Genevard, la ministre de l’Agriculture, dans un communiqué de presse.

La vaccination est recommandée

Dans le communiqué de presse transmis par la préfecture de la Haute-Marne, le ministère rappelle que la vaccination reste efficace même dans les élevages déjà touchés. Tous les animaux n’étant pas contaminés simultanément. « Le vaccin peut permettre de protéger la partie du troupeau qui n’est pas encore infectée. De plus, pour les animaux déjà en incubation, la vaccination réduit l’excrétion virale et diminue les symptômes. »

Les éleveurs ovins peuvent bénéficier du stock d’État pour obtenir les doses. Pour les bovins et les vaccins contre le sérotype 3, les produits sont disponibles via le marché privé, toujours en passant par le vétérinaire sanitaire.

Une situation qui touche la région Grand Est

Depuis août 2024, la Haute-Marne, la Marne et la Meuse ont été placées en zone réglementée après la détection de foyers locaux. À ce jour, plus de 180 foyers ont été recensés en Haute-Marne. Le lycée Edgard Pisani, à Chamarandes-Choignes, avait fait partie des exploitations concernées l’année dernière. Des mesures préventives avaient été mises en place dès l’été avec une vaccination anticipée des troupeaux.

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