Le 29 octobre 2025, plus de 400 grues ont été retrouvées mortes sur les étangs de Lachaussée à l’est du département meusien. D’autres foyers de mortalité ont également été signalés dans les départements voisins, notamment autour du lac du Der, en Haute-Marne.
Des mesures exceptionnelles pour freiner la propagation
Face à cette situation préoccupante, le préfet de la Meuse, en concertation avec les préfets des territoires limitrophes, a décidé de renforcer les mesures de protection afin de limiter la diffusion du virus dans la faune sauvage et de prévenir toute contamination des élevages domestiques.
Un arrêté préfectoral prévoit la suspension temporaire de plusieurs activités à compter du 3 novembre dans les communes concernées par les zones humides et les couloirs de migration :
- Chasse au gibier d’eau,
- Pêche,
- Lâchers de gibier à plumes,
- Transport et utilisation d’appelants,
- Activités nautiques et de loisirs de plein air en dehors des chemins forestiers et ruraux.
Ces restrictions s’appliqueront jusqu’au 20 novembre inclus, période correspondant au pic migratoire hivernal. Elles pourront être prolongées si la situation sanitaire ne s’améliore pas.
Aucune manipulation d’oiseaux sauvages
La préfecture rappelle que les oiseaux domestiques doivent rester enfermés sur l’ensemble du département. Toute mortalité anormale d’oiseaux doit être signalée en mairie, et il est formellement interdit de s’approcher, de toucher ou de déplacer les oiseaux sauvages, qu’ils soient morts ou vivants.
Les propriétaires d’étangs sont par ailleurs invités à différer toute vidange jusqu’à la fin de la période migratoire afin d’éviter la concentration d’oiseaux sur ces zones sensibles.
Les autorités appellent à la responsabilité de chacun pour limiter la propagation du virus et protéger à la fois la faune sauvage et les élevages avicoles du territoire meusien.
