À chaque minute qui défile, deux millions de neurones disparaissent. C’est ce qui se passe dans le cerveau des personnes victimes d’AVC.
Lors d’une conférence, le neurologue Sébastien Richard a pris l’exemple fictif d’une femme de 26 ans faisant un AVC à proximité de Vitry-le-François, afin de faire connaitre et présenter les prises en charges disponibles. Que ce soit à Bar-le-Duc, Vitry-le-François ou Verdun, depuis 2018, la Télémédecine s’installe sur le territoire.
Une compensation de l’offre de soin ?
En avril, l’ARS Grand Est avait annoncé envisager de transformer les urgences de Vitry-le-François, en antenne de médecine d’urgence à compter du 1er janvier 2026. Le service fermerait alors à 20 heures sans accueil permanent. L’ARS avait cependant communiqué qu’aucune décision n’avait été prise. Le système de Télémédecine comme le Télé AVC demande une mobilisation importante des professionnels.
Dans les territoires ruraux, la mise en place d’unités spécialisées comme celle du neurovasculaire peut être compliquée. Même si ce dispositif permet aux patients un accès aux traitements rapides avec un spécialiste à distance, cela ne compense pas le besoin d’avoir un service d’urgence.
Le neurologue souhaite que ce système continue de perdurer dans le temps et de sauver des vies.