La COVID-19 continue de circuler en ce début d’automne. Selon le dernier bulletin du réseau Sentinelle, un organisme public qui fait de la recherche et de la veille sanitaire en soins de premiers recours en France, le SARS-CoV-2 est de retour en France. Entre le 15 et le 21 septembre, une augmentation de cas a été observée pour la deuxième semaine consécutive, passant de 39 à 49 cas pour 100.000 habitants.
Des cas de la COVID-19 en hausse
Cette recrudescence de cas est également confirmée par Santé Publique France dans son dernier bulletin : « La progression se poursuit chez les adultes avec une hausse de +37 % (soit +375 passages). Chez les enfants, on note une première semaine de baisse ».
« Le SARS-CoV-2 continue de circuler de façon active sur le territoire hexagonal, comme en témoigne l’augmentation des indicateurs virologiques, en ville comme à l’hôpital », précise Santé Publique France. La détection du virus a aussi été accélérée dans les eaux usées lors de ces dernières semaines.
Une hausse des passages aux urgences pour COVID-19 a aussi été constatée chez les 65 ans et plus : « Le nombre de cas graves nécessitant une réanimation reste faible », évoque l’organisme. « Les consultations pour suspicion de COVID-19 et les passages aux urgences montrent une légère augmentation par rapport à la semaine précédente, dans différentes tranches d’âge, et particulièrement les personnes âgées ».
Une augmentation des virus respiratoires dans le Grand Est
Le réseau Sentinelles a par ailleurs noté une hausse de la circulation des infections respiratoires aiguës (IRA) du 15 au 21 septembre. Il s’agit d’une catégorie regroupant les virus respiratoires dont le COVID-19 ou la grippe.
La région Grand Est a un taux d’incidence parmi les plus élevés des cas d’IRA vus en consultations de médecine générale. Son chiffre est estimé à 341 cas pour 100 000 habitants.
Un nouveau variant observé et une campagne de vaccination
Cette nouvelle vague de COVID-19 s’accompagne de l’arrivée d’un nouveau variant nommé « XFG », « Stratus ». Il écope également du surnom « Frankenstein » en rapport avec son hybridation de plusieurs souches du virus.
Santé Publique France indique, qu’à l’apparition de premiers symptômes tel que la fièvre, la toux ou le nez qui coule, il est « nécessaire de respecter les gestes barrières » avec un lavage régulier des mains, le port du masque dans les lieux clos ou très fréquentés ainsi que l’aération des pièces. Une campagne de vaccination va être lancée du 14 octobre 2025 au 31 janvier 2026 pour les personnes les plus fragiles.
