Une étude pour comprendre la santé mentale des agriculteurs

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Depuis maintenant plusieurs mois, une étude sur la santé mentale des agriculteurs du Grand Est est en cours. L'objectif est de comprendre l’évolution du moral des agriculteurs au fur et à mesure de l’année. Pour le moment, plus de 1000 d’entre eux ont répondu. Cette enquête permet de comprendre le point de vue des agriculteurs, mais aussi de comprendre les difficultés auxquelles ils font face.
Depuis maintenant plusieurs mois, une étude sur la santé mentale des agriculteurs du Grand Est est en cours. L'objectif est de comprendre l’évolution du moral des agriculteurs au fur et à mesure de l’année. Pour le moment, plus de 1000 d’entre eux ont répondu. Cette enquête permet de comprendre le point de vue des agriculteurs, mais aussi de comprendre les difficultés auxquelles ils font face.

Depuis plusieurs mois, une étude sur la santé mentale des agriculteurs est menée. Cette enquête appelée Cagriment a pour objectif de faire un état des lieux du moral du monde agricole. Un questionnaire d’une quarantaine de questions a été envoyé par les chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale de l’université de Lorraine en partenariat avec la MSA. Plus de 1000 agriculteurs ont répondu à cette enquête. Certains points ressortent déjà.  

Différents problèmes 

Certains résultats sont déjà disponibles. D’après ces chercheurs, 30% des agriculteurs ont des pensées suicidaires faibles. Cette étude permet également de voir l’évolution du moral sur une année en même temps que le cycle agricole. Pour certains agriculteurs, poser ces questions est avant tout primordial. Plusieurs domaines sont étudiés, comme la vie dans l’exploitation, la vie familiale ou encore l’impact de la météo. Cette enquête était attendue.

De moyens mis en place

Un comité de prévention du mal-être s’est tenu en avril dernier avec la préfecture de la Haute-Marne. Ce qui impacte le plus les agriculteurs serait les difficultés administratives, le manque de reconnaissance des citoyens ou encore les loups. Avec cette enquête, l’idée pour toutes les parties impliquées est de trouver des solutions et de les mettre en place pour améliorer le moral des agriculteurs. Justement, dans le département meusien, des mesures ont été prises, notamment avec la MSA et l’Agence Régionale de Santé. Une application du gouvernement va également être mise en place dans les semaines à venir pour prévenir des risques.

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