Vous les croisez parfois sur les routes. Les convois exceptionnels sont répartis en plusieurs catégories en fonction de leurs tailles.
Si les plus petits prennent la route en solitaire, au-delà de 3 mètres de largeur, ils sont escortés par une voiture pilote pour assurer leur sécurité. Cette mission est parfois compromise par certains comportements des usagers.
Un décret pour leur sécurité
Un décret, entré en vigueur le 1ᵉʳ mars 2017, modifie plusieurs règles du code de la route relatives aux transports exceptionnels pour notamment fluidifier la circulation de ces transports.
Cependant, certains usagers sur les routes ne comprennent pas quelques mesures de sécurité. Les voitures pilotes ne sont pas les seules à devoir respecter certaines règles.
Aujourd’hui, Fabien va devoir escorter ce convoi transportant une pièce de 3,20 m. Une fois que cette dernière est correctement sécurisée sur le camion, l’heure est au départ. Un trajet d’1 h 45 direction Arcis-sur-Aube.
Une communication constante
La voiture pilote communique constamment par radio avec le chauffeur, afin de le tenir au courant de danger éventuel. Lorsque le convoi est imposant, il est essentiel de prévenir de l’arrivée de véhicule ou de camion.
Cela passe notamment par des coups d’œil systématique dans les rétroviseurs, pour évaluer, par exemple, la distance entre l’escorte et le convoi. Dans les cas d’accident, la voiture pilote peut aider à sécuriser la route, même si le convoi n’est pas impliqué.
Le convoi est arrivé à bon port sans grande difficulté. Même si ce trajet s’est bien déroulé, Fabien espère que les usagers seront plus sensibilisés dans le futur aux réglementations et à la sécurité des convois exceptionnels.