Depuis quelques jours, les autorités locales se tiennent en alerte face à la rumeur de l’organisation d’un festival clandestin néonazi, baptisé « Black Metal Blitzkrieg V2 ». Ce rassemblement réunirait six groupes européens venus notamment d’Allemagne, de Finlande, de Pologne et de Bretagne, pour environ 300 participants attendus.
Un festival clandestin sous surveillance
L’origine de cette information provient d’un flyer à l’esthétique gothique mentionnant « September 20, 2025 Northeast France ». Le document circule uniquement dans un cercle d’initiés de la mouvance néonazie. Depuis, les services de renseignement cherchent à confirmer l’existence d’un site d’accueil, probablement situé entre la Meuse et la Meurthe-et-Moselle, non loin des frontières avec le Luxembourg ou la Belgique.
Face à cette menace potentielle, le préfet de la Meuse, Xavier Delarue, a déjà indiqué à nos confrères de L’Est Republicain qu’un arrêté d’interdiction serait pris si les préparatifs se confirmaient. Les maires du territoire devraient être alertés afin d’éviter toute location de salle à leur insu. La Meuse est particulièrement surveillée, en raison de la présence ancienne d’un groupuscule structuré autour des Hammerskins installé à Combres-sous-les-Côtes, où des concerts et combats de MMA ont déjà été organisés.
Le lieu révélé au dernier moment
Ce type d’événement n’est pas inédit dans le Grand Est. Des précédents ont eu lieu en 2023 et 2024, entraînant des interdictions préfectorales dans les Vosges, en Meurthe-et-Moselle et dans le Haut-Rhin. Ces rassemblements se distinguent par leur organisation clandestine, les lieux n’étant révélés qu’au dernier moment afin d’échapper au contrôle des autorités.
À ce stade, aucune confirmation officielle n’a été apportée sur le maintien de ce concert. Mais la mobilisation des préfectures laisse entrevoir une fermeture rapide de toute tentative d’organisation dans la région.
