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Un exercice de prise d’otage grandeur nature pour entraîner les forces d’interventions

Durée de lecture : 3 min.
Ce mardi 4 novembre, plus de 300 personnes de différents corps de métier comme le Raid le Guigne ou encore les pompiers se sont réunies à Commercy. Une soirée pour un exercice de prise d'otages en temps réel. L'année dernière, un bus s'est renversé, cette année c’est au cinéma de Commercy qu'une cinquantaine d'élèves étaient prises en otage.
Ce mardi 4 novembre, plus de 300 personnes de différents corps de métier comme le Raid le Guigne ou encore les pompiers se sont réunies à Commercy. Une soirée pour un exercice de prise d'otages en temps réel. L'année dernière, un bus s'est renversé, cette année c’est au cinéma de Commercy qu'une cinquantaine d'élèves étaient prises en otage.

C’est une scène de guerre à laquelle les gendarmes ont été confrontés. Il est 20 heures, nous sommes près du cinéma de Commercy. Un exercice de prise d’otage est organisé par la préfecture de la Meuse. L’objectif : entraîner les forces de l’ordre et les secours à réagir en situation de crise. Au total, plus de 300 personnes ont été mobilisées.

Un scénario réaliste pour tester la réactivité des forces

Dans ce scénario fictif, la projection d’un film d’un auteur controversé est interrompue par cinq assaillants. À l’intérieur, de nombreuses victimes et surtout une cinquantaine d’otages.
Les gendarmes encerclent rapidement le bâtiment et tentent une première communication avec les ravisseurs, tandis que les secours interviennent au compte-gouttes pour évacuer les blessés.

Les victimes sont ensuite transportées vers un hôpital de fortune, où elles sont prises en charge par les pompiers, le SAMU et le SMUR.

Un centre opérationnel pour coordonner les actions

À 20 h 30, le RAID arrive sur les lieux et se prépare à l’assaut. Une fois la stratégie définie, les militaires se mettent en position. L’exercice a également permis au GREX (le groupe d’extraction des pompiers) de s’entraîner dans un environnement proche de la réalité — une première pour beaucoup d’entre eux.

Pendant ce temps, un centre opérationnel de la défense est mis en place à la sous-préfecture de Commercy. Plusieurs services de l’État s’y réunissent pour écouter les retours du terrain et adapter les stratégies en temps réel.

À 23 heures, l’assaut est donné. Les personnes secourues sont fouillées avant d’être emmenées vers le centre de soins. Au total, plus d’une centaine de gendarmes ont participé à cet exercice d’envergure.

Une opération grandeur nature pour tirer des enseignements

Ce type d’exercice permet à la préfecture de recueillir les retours d’expérience des différents services afin de corriger les points faibles et améliorer la coordination entre les équipes.

Plusieurs exercices similaires sont organisés tout au long de l’année, afin de renforcer la préparation et la coopération entre toutes les forces d’intervention.

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