Chimiste de formation, passée par l’informatique, la communication et le ministère de l’Intérieur, Virginie Simonnet a officiellement pris ses fonctions de sous-préfète de Vitry-le-François ce lundi.
Avec un parcours qui sort volontiers des sentiers battus, la nouvelle représentante de l’État revendique une vraie polyvalence, assumant elle-même un profil de « couteau suisse ». Une femme de terrain, volontaire et profondément attachée au service public, qui entend bien s’inscrire dans la continuité tout en imprimant sa marque.
De la chimie à l’action publique
Née en Charente-Maritime, Virginie Simonnet débute sa carrière comme ingénieure chimiste, aux États-Unis. Son retour en France la pousse à bifurquer vers l’informatique, un domaine dans lequel elle dirige plusieurs projets d’envergure, notamment à l’international. « J’ai besoin de vivre des expériences à tous les niveaux », explique-t-elle.
C’est ensuite au ministère de l’Intérieur qu’elle poursuit son chemin. Au sein de l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS), puis comme formatrice et enfin directrice de la communication, elle se forge une solide expérience, tant sur le plan stratégique que sur le terrain.
Son passage à la sous-préfecture de Dreux fait figure de tournant. En tant que secrétaire générale, elle découvre concrètement les missions liées aux pouvoirs de l’État sur un territoire et se forme, presque naturellement, au rôle de sous-préfète. « Je ne suis pas accro au travail, mais je suis hyperactive », reconnaît-elle avec un sourire. « J’ai avant tout un esprit logique, et ce sont les dossiers concrets qui me motivent. »
Priorités : eau, économie et proximité
À Vitry-le-François, Virginie Simonnet souhaite s’inscrire dans la continuité du travail engagé par son prédécesseur. Parmi les priorités qu’elle identifie dès son arrivée figurent la gestion et la protection de l’eau, l’attractivité touristique du lac du Der, le développement économique et l’emploi, ainsi que la lutte contre les violences conjugales. « J’ai envie de servir les gens et d’être utile », affirme-t-elle. « Ici, il y a de vraies attentes et une histoire forte. Cela me touche profondément. »
Très sociable, la nouvelle sous-préfète connaît déjà la région, où elle dit avoir toujours trouvé chaleur et simplicité. Elle tient néanmoins à préserver sa liberté et sa vie de famille, essentielles à son équilibre.
« Je suis enthousiaste à l’idée de prolonger ce qui a été mis en place, mais aussi d’y apporter ce que je suis », conclut-elle, prête à arpenter le territoire – même à pied, plaisante-t-elle – pour aller à la rencontre des habitants.
