«C’était vraiment incroyable, c’est une concrétisation de plein de projets. » À seulement 19 ans, Ynès Lallemand, originaire de Reims et étudiante en droit, a représenté la région en tant que Miss Champagne-Ardenne 2025 lors de la 96ᵉ édition de Miss France. La cérémonie s’est déroulée samedi 6 décembre au Zénith d’Amiens.
Si elle n’a pas décroché la couronne, attribuée à Hinaupoko Deveze, Miss Tahiti, Ynes Lallemand est revenue sur son expérience, ses réactions et les émotions ressenties lors de cette élection.
Une place dans le Top 12
« J’étais pas du tout stressée », commence Miss Champagne-Ardenne, « le soir du prime, j’avais aucune once de stress, j’étais vraiment heureuse de faire le show, je me sentais à ma place. »
Dès la première phase de sélection, alors que les 30 candidates entrent en compétition, le verdict de celles qui vont continuer l’aventure tombe. Ynès Lallemand fait partie des douze demi-finalistes retenues par le vote du jury, une étape clé de la compétition. « On a été jugé sur notre comportement pendant plus d’un mois, être dans les douze c’est un ressenti fou parce qu’on était vraiment nous-mêmes. »
Durant plusieurs semaines, les candidates se sont retrouvées à vivre en communauté: « Contrairement aux rumeurs et aux ragots, on s’est toutes très bien entendues. De belles amitiés se sont créées et je pense que je les garderai à vie. »
Une expérience qu’Ynès « a bien vécue » et qui lui a permis de grandir: « Je pense que je reste globalement la même personne, mais c’est vrai que vivre avec les autres ça nous apprend beaucoup de choses sur nous-même. »
Pendant la préparation, on se rend un peu compte de ce qu’on fait et qu’on va passer devant des millions de personnes. »
Les candidates ont pu voyager et découvrir de nouvelles activités. Parmi les moments qui restent gravés dans la mémoire de Miss Champagne-Ardenne, se trouve la semaine passée en Martinique: « C’était incroyable, ça nous a permis de faire des activités folles. Un jour je suis allée pêcher avec mon groupe, on a cuisiné le poisson qu’on a attrapé avec un chef étoilé. »
Pas de couronne, mais le prix de l’éloquence
Parmi les douze demi-finalistes, Ynès Lallemand a enchainé tableau en maillot de bain, séquences chorégraphiées et passage en robe de soirée. Elle séduit par sa prestance et son assurance.
Malheureusement, l’ultime marche vers le top 5 se révèle infranchissable. Ynes Lallemand quitte l’aventure aux portes de la finale, à quelques minutes seulement de la désignation de la nouvelle Miss France.
Mais après la cérémonie, elle a reçu une belle surprise : le prix de l’éloquence. Une récompense qui s’acquiert majoritairement grâce à l’oral de présélection. Avant le début de la compétition, l’étudiante avait ce prix de l’éloquence comme objectif, elle « en rêvait » : « Je m’y attendais absolument pas, je pensais qu’il allait être décerné à une femme un peu plus âgée. »
Une « fierté énorme » pour la miss régionale qui partage quelques conseils : « Pour avoir une bonne éloquence, il faut bien articuler. Je m’exprime toujours en souriant, ça aide, et parler toujours sincèrement aussi, c’est le plus important. »
Un retour à la vie d’avant
« Ce retour à la vie normale ça fait du bien mais c’est étrange. Se retrouver seule, ça fait bizarre. »
Ynes Lallemand compte bien continuer de porter sa région en participant à un «maximum d’évènements ». Depuis son élection, elle avait mis en pause ses études pour se consacrer pleinement à Miss France. Désormais, elle a l’intention de retourner sur les bancs de la fac de droit.
« Je pense que je conseille cette aventure à toutes les femmes, peu importe leur âge. Ça a été un bon moment pour moi. » Ce parcours unique, qui lui a permis de prendre confiance en elle, restera gravé dans son esprit.