Miss Champagne-Ardenne revient sur son expérience à Miss France 2026

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Lors de la 96ème édition de Miss France, Ynes Lallemand, Miss Champagne-Ardenne a réussi à atteindre le top 12 et décrocher le prix de l’éloquence sans toutefois remporter la couronne. Elle revient sur son expérience lors de cette compétition.
Lors de la 96ème édition de Miss France, Ynes Lallemand, Miss Champagne-Ardenne a réussi à atteindre le top 12 et décrocher le prix de l’éloquence sans toutefois remporter la couronne. Elle revient sur son expérience lors de cette compétition.

«C’était vraiment incroyable, c’est une concrétisation de plein de projets. » À seulement 19 ans, Ynès Lallemand, originaire de Reims et étudiante en droit, a représenté la région en tant que Miss Champagne-Ardenne 2025 lors de la 96ᵉ édition de Miss France. La cérémonie s’est déroulée samedi 6 décembre au Zénith d’Amiens. 

Si elle n’a pas décroché la couronne, attribuée à Hinaupoko Deveze, Miss Tahiti, Ynes Lallemand est revenue sur son expérience, ses réactions et les émotions ressenties lors de cette élection. 

Une place dans le Top 12

« J’étais pas du tout stressée », commence Miss Champagne-Ardenne, « le soir du prime, j’avais aucune once de stress, j’étais vraiment heureuse de faire le show, je me sentais à ma place. » 

Dès la première phase de sélection, alors que les 30 candidates entrent en compétition, le verdict de celles qui vont continuer l’aventure tombe. Ynès Lallemand fait partie des douze demi-finalistes retenues par le vote du jury, une étape clé de la compétition. « On a été jugé sur notre comportement pendant plus d’un mois, être dans les douze c’est un ressenti fou parce qu’on était vraiment nous-mêmes. »

Durant plusieurs semaines, les candidates se sont retrouvées à vivre en communauté: « Contrairement aux rumeurs et aux ragots, on s’est toutes très bien entendues. De belles amitiés se sont créées et je pense que je les garderai à vie. »

Une expérience qu’Ynès « a bien vécue » et qui lui a permis de grandir: « Je pense que je reste globalement la même personne, mais c’est vrai que vivre avec les autres ça nous apprend beaucoup de choses sur nous-même. »

Pendant la préparation, on se rend un peu compte de ce qu’on fait et qu’on va passer devant des millions de personnes. »

Les candidates ont pu voyager et découvrir de nouvelles activités. Parmi les moments qui restent gravés dans la mémoire de Miss Champagne-Ardenne, se trouve la semaine passée en Martinique: « C’était incroyable, ça nous a permis de faire des activités folles. Un jour je suis allée pêcher avec mon groupe, on a cuisiné le poisson qu’on a attrapé avec un chef étoilé. »

Pas de couronne, mais le prix de l’éloquence

Parmi les douze demi-finalistes, Ynès Lallemand a enchainé tableau en maillot de bain, séquences chorégraphiées et passage en robe de soirée. Elle séduit par sa prestance et son assurance. 

Malheureusement, l’ultime marche vers le top 5 se révèle infranchissable. Ynes Lallemand quitte l’aventure aux portes de la finale, à quelques minutes seulement de la désignation de la nouvelle Miss France. 

Mais après la cérémonie, elle a reçu une belle surprise : le prix de l’éloquence. Une récompense qui s’acquiert majoritairement grâce à l’oral de présélection. Avant le début de la compétition, l’étudiante avait ce prix de l’éloquence comme objectif, elle « en rêvait »  : « Je m’y attendais absolument pas, je pensais qu’il allait être décerné à une femme un peu plus âgée. » 

Une « fierté énorme » pour la miss régionale qui partage quelques conseils : « Pour avoir une bonne éloquence, il faut bien articuler. Je m’exprime toujours en souriant, ça aide, et parler toujours sincèrement aussi, c’est le plus important. » 

Un retour à la vie d’avant

« Ce retour à la vie normale ça fait du bien mais c’est étrange. Se retrouver seule, ça fait bizarre. »

Ynes Lallemand compte bien continuer de porter sa région en participant à un «maximum d’évènements ». Depuis son élection, elle avait mis en pause ses études pour se consacrer pleinement à Miss France. Désormais, elle a l’intention de retourner sur les bancs de la fac de droit. 

« Je pense que je conseille cette aventure à toutes les femmes, peu importe leur âge. Ça a été un bon moment pour moi. » Ce parcours unique,  qui lui a permis de prendre confiance en elle, restera gravé dans son esprit.

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