Les gouttes d’eau tombent, mais la colère ne s’essouffle pas.
Malgré la pluie, ils étaient plus de 50 à s’être rassemblés devant le centre hospitalier de Vitry-le-François. Agents, élus et aussi habitants sont venus dire non à la possible transformation du service des urgences.
Depuis plusieurs semaines, l’ARS Grand Est envisage de faire évoluer ce service en antenne de médecine d’urgence à compter du 1er janvier 2026. Les portes fermeraient à 20h, sans accueil permanent, en dehors des heures de journée.
Les soignants inquiets
Malgré la colère, le dialogue n’est pas rompu entre la municipalité et l’Agence régionale de santé.
Pour les soignants aussi, l’inquiétude est palpable. Certains personnels pourraient voir leur poste évoluer, être transférés ou tout simplement supprimés si la réorganisation est confirmée.
D’après les syndicats hospitaliers, ce type de restructuration engendre souvent des suppressions de postes indirectes, une surcharge de travail et une détérioration des conditions d’accueil pour les patients.
Pour la municipalité, la défense de ce service est devenue une priorité. L’accessibilité aux soins en soirée et la sécurité des habitants sont en jeu.
La décision sera connue fin avril
Contactée, l’Agence Régionale de Santé du Grand Est confirme qu’aucune décision n’est encore arrêtée
Une réunion est prévue ce mercredi soir entre l’ARS et le directeur de l’hôpital Arnaud Mongeville pour discuter de l’avenir du service. L’Agence Régionale de Santé confirme qu’une décision devrait intervenir d’ici la fin du mois d’avril.