Une arrivée express… et une émotion immense. Initialement engagée avec son club de Dijon, Lilou Pintat a rejoint l’équipe de France pour pallier la blessure d’une joueuse, intégrant le groupe à la veille du match contre l’Autriche.
Du club à l’intensité d’un championnat du monde
En quelques heures, la joueuse formée à Chevillon est passée du quotidien en club à l’intensité d’un championnat du monde. « C’est mon premier championnat du monde et réussir à y décrocher une médaille, c’est vraiment exceptionnel », confie-t-elle. « Honnêtement, j’ai encore du mal à réaliser ce qui nous arrive. »
Lors de ce Mondial disputé aux Pays-Bas, les Bleues ont confirmé leur statut parmi les meilleures nations. Après une phase de groupes maîtrisée, l’équipe de France s’est imposée en quart de finale face au Danemark (31-26), avant de s’incliner en demi-finale contre l’Allemagne.
Dimanche, à Rotterdam, les Françaises ont remporté la petite finale face au pays hôte, les Pays-Bas, après prolongation (33-31), décrochant ainsi la médaille de bronze.
Un résultat qui prend toute sa dimension au regard du niveau de la compétition. « Le handball féminin est d’un niveau extrêmement élevé, avec de très grandes nations, et chaque match est une vraie bataille », souligne Lilou Pintat. « De l’extérieur, on ne se rend pas toujours compte à quel point il est difficile d’accrocher un podium mondial, surtout quand on se retrouve à côté des meilleures joueuses du monde. »
Un podium mondial au terme d’un parcours exigeant
Présente sur plusieurs feuilles de match, Lilou Pintat a intégré le groupe dans un rôle précis, participant pleinement à la vie collective de l’équipe. Monter sur un podium mondial dès sa première sélection reste un moment fort pour la Haut-Marnaise : « Il y a énormément d’émotions, beaucoup de fierté et surtout une grande reconnaissance, parce que ce n’est clairement pas donné à tout le monde. »
Une expérience qu’elle souhaite désormais inscrire dans la durée. « Je suis très heureuse d’avoir eu la chance de partager cette expérience avec ce groupe. Il faut en profiter, et il faut aussi s’en servir pour la suite. »
