Dans cette chambre, quelques objets suffisent à le raconter : ici, la moto occupe déjà une grande place.
Une passion transmise par son père
Casque posé, souvenirs de course, photos… À 24 ans, Tanguy a déjà passé une bonne partie de sa vie sur les circuits. Tout commence très tôt. Il a trois ans lorsque son père l’installe pour la première fois sur une petite moto. Rapidement, la passion s’impose. Il veut apprendre, progresser, aller toujours un peu plus loin.
Les saisons s’enchaînent, les kilomètres aussi. Les trophées arrivent et les déplacements se multiplient. Et puis, à 13 ans, Tanguy découvre l’équipe de France. Une vraie fierté et une expérience qui marque.
Un sport coûteux
Mais derrière les images de course, il y a la réalité. Le motocross reste un sport coûteux, où il est difficile d’en vivre. L’an dernier, Tanguy a investi près de 45 000 euros pour rouler. Bien plus que ce que la saison lui a rapporté. Une passion avant tout, qui demande des choix, et parfois des sacrifices.
Mais pour tenir le rythme, la moto ne suffit pas. Alors Tanguy s’entraîne aussi à côté : course à pied, vélo, renforcement… Un travail invisible, mais essentiel pour rester performant.
Rester au plus haut niveau
À ses côtés, il peut compter sur Jason. Un ami d’enfance, qui connaît le motocross aussi bien que lui. Présent pour aider, l’encourager et l’accompagner.
Dans cette salle, Tanguy prépare la suite. Entre effort, discipline et sacrifices, il continue de construire sa carrière, avec un objectif simple : rester au plus haut niveau, le plus longtemps possible.


