Pour la 4e édition, les organisateurs ont choisi de ne pas modifier le tracé. Pourquoi changer un itinéraire qui fait l’unanimité ? « Le parcours est magnifique, les équipes nous font des retours très positifs. Il permet à tous les profils de coureurs de s’exprimer, du grimpeur au sprinteur », explique-t-on.
Les 120 premiers kilomètres sont les plus complexes, avec un fort dénivelé positif. La course évolue ensuite vers des zones plus roulantes, où les équipes de sprinters peuvent reprendre la main.
Une sélection de coureurs équilibrée et stratégique
Paris-Troyes, c’est la rencontre entre amateurs, élites et professionnels. Mais comment composer un peloton aussi varié ? « On prend en compte les candidatures, la fidélité des équipes, et on cherche aussi à faire découvrir l’épreuve à de nouvelles formations. »
Cette année, le niveau est très relevé : champions nationaux, olympiques et grosses écuries sont de la partie. De quoi garantir un spectacle incertain jusqu’au bout.
Le soleil est de la partie, ce qui réjouit autant les coureurs que les nombreux bénévoles mobilisés. « Ils sont essentiels. Sans eux, il n’y a pas de course. Chaque carrefour, chaque virage, chaque passage délicat dépend de leur présence. »
Pourquoi Paris-Troyes et pas Colombey-Troyes ?
La question fait sourire, mais elle est stratégique : « Paris est un label, un repère dans le calendrier international. Le changer ferait perdre en visibilité. »
Même si le maire de Colombé et les élus du territoire aimeraient une reconnaissance locale plus forte, le nom est un gage de notoriété et d’attractivité pour les équipes.
Un territoire impliqué, une organisation bien huilée
L’implication de Colombey-les-Deux-Eglises est totale. Lieu de départ, village connu mondialement, relais de passion : « On veut de la proximité avec le public, que ce soit festif, concentré, chaleureux. »
Pendant la course, l’équipe d’organisation suit en voiture, en lien constant avec la gendarmerie et les signaleurs, pour garantir la sécurité et la fluidité de l’épreuve.
