Paris-Troyes : un départ hautement symbolique à Colombey-les-Deux-Églises

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À Colombey, le sport rejoint l’histoire. Le départ du Paris-Troyes n’est pas un simple choix logistique : c’est un acte fort, nourri de symboles et porté par une volonté politique et territoriale affirmée. Le maire, Pascal Babouot, revient sur cet ancrage exceptionnel.

Paris-Troyes 2025

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À Colombey, le sport rejoint l’histoire. Le départ du Paris-Troyes n’est pas un simple choix logistique : c’est un acte fort, nourri de symboles et porté par une volonté politique et territoriale affirmée. Le maire, Pascal Babouot, revient sur cet ancrage exceptionnel.

Il y a quatre ans, Colombey-les-Deux-Églises choisissait d’entrer dans l’aventure Paris-Troyes. Convaincue par les organisateurs, la municipalité décide alors d’y consacrer 4000 euros annuels, avec le soutien du département.

L’idée ? Donner une nouvelle dimension à la course, tout en valorisant un lieu chargé de sens : « On voulait un départ prestigieux, avec une forte portée historique et visuelle. »

Une mise en lumière du patrimoine

Le parcours n’a rien d’anodin. Le départ fictif se fait à quelques mètres de la tombe du Général de Gaulle. Ensuite, les coureurs passent par la Boisserie, puis longent la Croix de Lorraine, avec une vue imprenable sur la Côte des Bar.

« C’est une vraie vitrine, un outil d’attractivité puissant », affirme Pascal Babouot. Le cyclisme devient ici un vecteur de mémoire, de paysage et de dynamisme.

Une population fière et investie

« Les habitants sont habitués à accueillir des personnalités, alors ouvrir leur village aux coureurs et visiteurs se fait avec le sourire », souligne le maire.

Moins contraignant qu’un protocole présidentiel, plus festif et fédérateur : le Paris-Troyes est perçu comme un événement populaire et valorisant.

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Antoine Regnault

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