Le CVB52 entre dans une nouvelle ère avec une équipe presque entièrement renouvelée. Dans une interview exclusive, Bruno Soirfeck, président du club, nous éclaire sur les défis et les espoirs qui marquent le début de cette saison.
Un effectif renouvelé à 90 %
« Cette année, le turnover a été plus subi que choisi. » explique Bruno Soirfeck. Malgré des contrats encore en cours, plusieurs joueurs ont quitté le club, attirés par d’autres opportunités. « On est toujours victime de notre succès. »
Avec seulement trois joueurs conservés, 11 nouveaux ont intégré le collectif. Un défi immense pour la cohésion, mais le club a déjà anticipé en organisant un stage de cohésion avec l’école de gendarmerie de Chaumont.
Un recrutement jeune et stratégique
Le président confirme que le club continue de miser sur la jeunesse : « On n’a pas les moyens de recruter des stars. On mise sur des jeunes à fort potentiel ». Le choix est financier mais aussi philosophique : construire un groupe uni, où chacun peut progresser.
« Le coach Silvano Prandi transforme les joueurs, ils ressortent meilleurs qu’à leur arrivée. » Cette année, Bret Walsh, passeur expérimenté, jouera un rôle clé : « Il nous faut un ou deux cadres pour structurer le groupe. »
Malgré les changements, l’objectif est clair : rester compétitif. « On vise le Top 4, comme toujours. » En toute lucidité, Bruno Soirfeck reconnaît que le CVB52 n’a pas les plus gros moyens : « Dans un classement financier, on serait 7e ou 8e. » Mais cela ne freine pas l’ambition du club.
Les coupes, entre espoirs et frustrations
L’an passé, l’équipe s’est inclinée de peu en Coupe d’Europe. Cette année, la Challenge Cup est considérée comme « plus abordable ».
« En 5 ou 6 matchs, on peut aller en finale. » déclare le président, tout en déplorant : « Quel est l’intérêt d’une compétition qui ne garantit ni spectacle, ni recette ? »
Depuis le 15 août, les joueurs sont en place. Le premier match officiel est prévu pour le 21 octobre. Les semaines précédentes sont dédiées à la préparation physique et tactique : « On suit un schéma quasi identique chaque année, avec deux mois de préparation. »