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Aciéries Hachette et Driout : les actionnaires placés en redressement judiciaire, la crainte des employés

Durée de lecture : 1 min.
Ce mardi 28 octobre, une manifestation a débuté devant les aciéries Hachette et Driout. La raison principale, la mise en redressement judiciaire du nouvel actionnaire. Pour rappel, l’entreprise avait déjà été mise en redressement judiciaire en décembre 2024 avant d’être rachetée. Pourtant, les nouveaux dirigeants n’ont pas versé un euro à l'entreprise depuis leur arrivée, et les employés devaient s'autofinancer. Mais d'ici à 15 jours, l’activité pourrait être à l'arrêt total suite au manque de moyens.
Ce mardi 28 octobre, une manifestation a débuté devant les aciéries Hachette et Driout. La raison principale, la mise en redressement judiciaire du nouvel actionnaire. Pour rappel, l’entreprise avait déjà été mise en redressement judiciaire en décembre 2024 avant d’être rachetée. Pourtant, les nouveaux dirigeants n’ont pas versé un euro à l'entreprise depuis leur arrivée, et les employés devaient s'autofinancer. Mais d'ici à 15 jours, l’activité pourrait être à l'arrêt total suite au manque de moyens.

Des pneus qui brûlent et une distribution de tracts aux automobilistes. Ce mardi 28 octobre, une cinquantaine de manifestants se sont réunis devant les aciéries Hachette et Driout. Déjà placées en redressement judiciaire en décembre 2024. L’entreprise avait été rachetée en février 2025. Mais depuis quelques semaines, les nouveaux actionnaires ont à leur tour été placés en redressement judiciaire, ce qui inquiète les employés et les syndicats

Une situation économique compliqué

La situation économique est également compliquée pour l’entreprise. Plusieurs milliers d’euros de dettes et une entreprise qui doit s’autofinancer sans que les actionnaires leur versent de l’argent. Un cortège s’est élancé en début d’après-midi, jusqu’à la mairie de Saint-Dizier.

La mairie monte au créneau 

Plus de 240 salariés sont impactés par cette nouvelle mise en redressement judiciaire. Ils ont été reçus à l’issue de la manifestation par Quentin Brière, maire de Saint-Dizier. Contactés, les actionnaires du groupe n’ont pas souhaité répondre à nos sollicitations. Pour le moment, une bonne partie des salariés n’ont plus d’espoir d’un repreneur dans les quinze prochains jours.

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Filigrane