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Chaumont : les taxis haut-marnais concluent deux jours de mobilisation contre la convention de transport médical

Durée de lecture : 3 min.
Pendant deux matinées, les taxis haut-marnais se sont rassemblés devant la Caisse Primaire d'assurance maladie pour protester contre la future convention de transport de malades assis. Ils dénoncent des pertes financières importantes et espèrent obtenir des ajustements sur la tarification et les temps d’attente non rémunérés.
Pendant deux matinées, les taxis haut-marnais se sont rassemblés devant la Caisse Primaire d'assurance maladie pour protester contre la future convention de transport de malades assis. Ils dénoncent des pertes financières importantes et espèrent obtenir des ajustements sur la tarification et les temps d’attente non rémunérés.

Une profession en difficulté. Pendant deux jours de mobilisations, ces jeudi 30 et vendredi 31 octobre, les taxis haut-marnais ont exprimé leur inquiétude face à une convention qu’ils jugent injuste et menaçante pour la survie de leurs entreprises : celle qui concerne le transport des malades assis. Ils s’étaient rassemblés devant la Caisse d’assurance maladie de Chaumont. 

« On se soucie de l’avenir, de la survie et de la pérennité de nos entreprises », a déclaré Brigitte Shuck, présidente de l’Union des taxis haut-marnais. Pour les artisans, 80 % de leur chiffre d’affaires dépend de ces trajets médicaux, et la nouvelle convention pourrait leur faire perdre jusqu’à 25 % de revenus.

Des gestes symboliques pour marquer les esprits

Afin d’attirer l’attention des autorités, 38 entreprises sont venues déposer des conventions signées dans un cercueil devant la CPAM. « Nous voulons que le gouvernement ouvre les yeux sur la réalité de notre métier », explique Brigitte Shuck.

Quelques assurés sont venus soutenir le mouvement, tandis que les chauffeurs dénoncent le non-paiement des temps d’attente. « La Sécurité sociale verse 0 euro pendant que les chauffeurs attendent leur client et nous, on est obligés de payer puisqu’ils travaillent », ajoute-t-elle.

Des discussions engagées avec la CPAM

Le directeur adjoint de la CPAM a d’abord reçu Brigitte Schuk ce jeudi matin aux alentours de 10 heures. Une première discussion avant de tenir compagnie aux manifestants toute la matinée de ce vendredi. 

Contactée par la directrice de la CPAM 52, Brigitte Schuk devrait être reçue la semaine prochaine par cette dernière. « Un comité de suivi sera organisé avec la directrice pour examiner les pertes et demander des ajustements sur les retours à vide de moins de 50 km et sur les temps d’attente non rémunérés », précise la présidente de l’Union des taxis haut-marnais.

L’objectif est d’améliorer la tarification au moins jusqu’au mois de mars 2026, où un bilan national est prévu dans toutes les CPAM en mars 2026.

La prochaine mobilisation et les perspectives

La prochaine manifestation est prévue le 20 novembre, de 10 heures à 12 heures, une nouvelle fois devant la CPAM de Chaumont. Brigitte Schuk sera alors reçue lors d’une commission paritaire locale. Elle pourra valider d’éventuels ajustements tarifaires concernant les temps d’attente et les heures des chauffeurs.

Depuis décembre 2024, les taxis haut-marnais se mobilisent régulièrement pour défendre leurs revenus et la pérennité de leurs entreprises face à des conventions jugées défavorables.

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