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La Meuse investit dans la biomasse pour chauffer ses bâtiments publics

Durée de lecture : 2 min.
Le Conseil départemental a signé un contrat inédit avec l’ADEME et la Préfecture. L’objectif est de remplacer progressivement le fioul par des chaufferies biomasse dans neuf sites répartis sur tout le territoire.
Le Conseil départemental a signé un contrat inédit avec l’ADEME et la Préfecture. L’objectif est de remplacer progressivement le fioul par des chaufferies biomasse dans neuf sites répartis sur tout le territoire.

C’est un contrat inédit. Le 29 août dernier, le Conseil départemental de la Meuse, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) et la Préfecture ont officialisé la signature d’un Contrat de Chaleur « Renouvelable Patrimonial ». Un engagement financier important, porté à hauteur de 2,8 millions d’euros par le Département et de plus de 700 000 € par l’ADEME.

Neuf sites concernés

D’ici 2033, neuf bâtiments départementaux seront équipés de chaudières biomasse modernes, d’une puissance comprise entre 20 et 250 kW. Trois collèges sont concernés, Vaucouleurs, Vaubecourt et Gondrecourt-le-Château, mais aussi le musée Poincaré de Sampigny, la gendarmerie de Souilly, le centre d’exploitation de Commercy et trois centres routiers à Vigneulles-lès-Hattonchâtel, Chaumont-sur-Aire et Varennes-en-Argonne.

La mise en service des premières installations est prévue dès octobre 2025, les autres devant suivre d’ici 2029. L’ensemble produira environ 1 500 MWh d’énergie renouvelable par an, soit l’équivalent de 510 tonnes de CO2 évitées grâce à l’abandon du fioul. L’approvisionnement passera par près de 489 tonnes de granulés bois certifiés, valorisant ainsi une ressource locale.

Un levier pour la transition

Pour l’ADEME, ce contrat, rare à l’échelle régionale, illustre la volonté d’accompagner des projets collectifs en milieu rural. Du côté du Département, il s’inscrit dans le Plan de transition adopté en 2022, qui vise une réduction de 40 % des émissions de carbone d’ici 2030.Au-delà des bénéfices énergétiques, le Conseil départemental met en avant un double objectif : moderniser son patrimoine bâti et soutenir la filière bois-énergie locale. Une façon de conjuguer transition écologique et retombées économiques sur le territoire.

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