La page Auchan est définitivement en train de se tourner à Bar-le-Duc.
Depuis plusieurs mois, les rumeurs allaient bon train autour du devenir de l’hypermarché fermé en entrée de ville. Elles sont aujourd’hui confirmées : le site a bien été racheté par Adrien Herluison, PDG du groupe Barroidis, déjà propriétaire de l’hypermarché Leclerc et de ses enseignes satellites. Le protocole de rachat a été signé début décembre. L’acte authentique de vente, lui, devra être officialisé au plus tard le 28 février 2026.
Une réorganisation complète du site
Si la reprise d’un hypermarché Auchan n’a jamais été envisagée, le futur propriétaire ne cache pas sa volonté de redonner vie à un emplacement jugé stratégique. Le bâtiment principal, d’environ 15 000 m2, sera ainsi entièrement démoli. En revanche, la galerie marchande et le restaurant Flunch ne sont pas concernés par le rachat et resteront en place.
Le cœur du projet repose sur la création d’un drive de 4 000 m2, destiné à remplacer celui de Fains-Véel, aujourd’hui jugé trop exigu. À cela s’ajouteront un bâtiment de stockage de 6 000 m², ainsi que deux laboratoires, traiteur et pâtisserie, totalisant 500 m2. Cette réorganisation entraînera la fermeture du site Leclerc traiteur de Lambelloup, dont l’activité sera transférée. D’autres mouvements sont également prévus sur la zone : Locatable quittera Fains-Véel pour intégrer l’ancien drive, tandis que l’armurerie sera déplacée vers la friche Auchan, libérant de l’espace pour la jardinerie.
Un projet d’envergure
À plus long terme, la construction d’un Leclerc Expert est envisagée afin de dégager davantage de surface pour l’alimentaire dans l’hypermarché existant. En revanche, le projet de pôle de loisirs évoqué par le passé ne verra pas le jour sur ce site, en raison des délais nécessaires aux phases administratives et de travaux, estimés à 24 mois minimum.
Dans l’intervalle, seule la station-service pourrait rouvrir en premier, avec la vente de bouteilles de gaz, avant la création d’une station de lavage écologique.
Au total, l’opération représenterait un investissement d’environ 10 millions d’euros et permettrait la création d’une vingtaine d’emplois, venant s’ajouter aux 350 salariés que compte déjà le groupe Barroidis sur le territoire.