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Le festival Falk’n’Fest en déficit de plusieurs milliers d’euros, a été sauvé en faisant 601 entrées

Samedi 26 juillet, Trémont-sur-Saulx a accueilli la 7ᵉ édition du festival Falk’n’Fest. En déficit de plusieurs milliers d’euros, les comptes financiers se devaient d’être positif à la fin de l’évènement. Le festival a été sauvé… par son nombre d’entrées, des dons et des économies.
Samedi 26 juillet, Trémont-sur-Saulx a accueilli la 7ᵉ édition du festival Falk’n’Fest. En déficit de plusieurs milliers d’euros, les comptes financiers se devaient d’être positif à la fin de l’évènement. Le festival a été sauvé… par son nombre d’entrées, des dons et des économies.

« On a réussi un miracle ». L’association Falk’n’Fest a organisé la 7ᵉ édition de son festival ce samedi 26 juillet, qui a mélangé deux styles, celui du rap engagé et le style punk rock. 

Cependant, ces trois dernières années, le festival connait un déficit financier de plus de 5 000 euros. Un montant que les organisateurs se devaient de combler. « On sait qu’avec 600 entrées, on peut s’en sortir », déclare Hélène Chakour, membre de l’association Falk’n’Fest. 

601 entrées enregistrées

« On s’est démené pour sauver le truc ». En moyenne, le festival coûte 20 000 euros. Cette année, les entrées étaient de 15 euros en pré-vente et de 20 euros sur place. Afin de combler le déficit financier, les organisateurs ont lancé un appel à l’aide et effectué quelques économies. « On dépense trop chaque année, là, on a eu des choses gratuites, explique Hélène Chakour. Si on dépense pas moins, on n’est pas sûr de réussir ». Des dons leur ont également été envoyés pour les aider. 

Afin d’économiser, les stocks ont été amoindris, comme les frites par exemple. « Au final, on s’est retrouvé en rupture ». À l’origine, une seule scène était prévue, mais au final, c’est deux scènes qui ont animé le festival : « Des jeunes qui se lancent dans la sono nous ont contactés et nous ont proposé de nous faire une scène gratuite ». 

Au total, 3 000 euros ont été économisés. Concernant le nombre d’entrées, les organisateurs étaient au départ incertain : « Ça a démarré doucement et timidement, mais ça, c’est rempli à partir de 21 heures ». Finalement, 601 entrées ont été comptabilisées. « C’est une belle surprise », partage Hélène Chakour, « On est sûr d’avoir fait une bascule positive ». 

Pour cette édition, les recettes s’élèvent à environ 17 000 euros. « On est très positif et content ». Toutefois, concernant la future édition, les organisateurs ne peuvent pas la confirmer : « On est encore pleins d’énergie, mais il faut prendre en compte plusieurs choses ».

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