« Le succès n’est pas final, l’échec n’est pas fatal, c’est le courage de continuer qui compte ». Ce sont les mots de Winston Churchill, repris par le colonel Ralph Jeser lors de la cérémonie de prise de commandement du centre du SDIS Haute-Marne.
Ce lundi 26 mai, sur la place de l’hôtel de ville de Chaumont, une centaine de pompiers, chefs de sections, jeunes sapeurs-pompiers et élus se sont rassemblés pour remettre au capitaine Stéphane Collin l’insigne de chef de centre.
Pendant près de 30 minutes, le capitaine Collin a été mis à l’honneur, notamment par le colonel Jeser à travers un discours. « La prise de commandement du SDIS fait partie de ces moments importants dans la vie d’un pompier ». C’est juste avant les honneurs au drapeau que le colonel a terminé son message, « Commandez avec votre cœur et vos tripes. Vous pouvez compter sur moi. Bonne chance. »

Beaucoup de fierté
« C’est un honneur et une fierté de prendre cette fonction, particulièrement à Chaumont », s’exclame le nouveau chef de centre. Le centre de Chaumont est le plus gros centre de commandement du département.
Depuis le 1er mars, le capitaine a pris ses fonctions en tant que chef de centre de Chaumont et encadre une centaine de personnes. En tant que chef de la 2ᵉ compagnie, il encadre également 14 centres sur le territoire et 450 pompiers. « En quelques semaines, j’ai pu mesurer la qualité des personnes que je commande », annonce-t-il.

Un parcours atypique
Stéphane Collin s’est d’abord dirigé vers un bac pro Maintenance des Systèmes Mécaniques Automatisés (MSMA) avant d’entrer en école à l’école d’infirmiers de Saint-Dizier. Après ses études, il a exercé en tant qu’infirmer pendant 10 ans à l’hôpital de Saint-Dizier. En parallèle, il intègre le SDIS 55 en tant que personnel civil puis le SDIS de la Haute-Marne en décembre 2022.
Sa carrière de pompier commence à 14 ans lorsqu’il intègre la caserne de Cousances-les-Forges en tant que jeune sapeur-pompier volontaire où il exerce encore aujourd’hui, toujours en tant que volontaire. « Si je suis là aujourd’hui, c’est grâce au volontariat. Si je n’avais pas fait ma carte de volontaire à l’époque, je ne serais pas là aujourd’hui », déclare Stéphane Collin.