Devant le miroir, Mickaël Rebelo n’est pas en train de se contempler… mais bien de travailler son posing. Comprenez, l’art qu’ont les bodybuilders de contracter simultanément et le plus possible leurs muscles.
Une quête de vie
Mais avant d’en arriver à ce corps très dessiné, il a fallu travailler. Depuis qu’il a eu le droit de rentrer dans les salles de musculation à l’âge de 15 ans, Mickaël enchaîne les séances. Routinier oui, ingrat oui mais la quête du corps de ses rêves passe par là.
Certains pourraient trouver que c’est “trop” gros, lui jamais. Aujourd’hui, son corps est devenu une addiction, une obsession même. Et c’est toute sa vie qui gravite autour de cette quête du toujours plus.
Un rythme de vie ingrat
À côté de ses entraînements, absolument tout est pensé pour optimiser sa progression. Récupération, sommeil, rythme de vie et bien sûr, la nutrition. À quelques jours de ses premiers championnats du monde, l’heure est à la diète. Au sens strict du terme. Dans les assiettes, on est bien loin d’un banquet à volonté.
Comme à la salle, aucun écart n’est toléré. Des restrictions de vie quasiment masochistes. Tout cet investissement sera peut-être la clé pour remporter ses prochaines compétitions et pourquoi pas se rapprocher un jour du physique de Mike Mentzer, son idole de toujours.