La santé mentale et les jeunes au coeur des préoccupations de l’ARS de la Meuse

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Ce mardi 24 juin, Céline Prins, la directrice territoriale de la Meuse pour l’Agence Régionale de Santé, a présenté les différents projets actuels dans le département meusien. Notamment un retour sur le Projet Territorial de Santé Mentale ou encore la situation et les aides accordées aux différents EHPAD.
Ce mardi 24 juin, Céline Prins, la directrice territoriale de la Meuse pour l’Agence Régionale de Santé, a présenté les différents projets actuels dans le département meusien. Notamment un retour sur le Projet Territorial de Santé Mentale ou encore la situation et les aides accordées aux différents EHPAD.

Dans un contexte économique actuel parfois compliqué, l’agence régionale de santé (ARS) a engagé un plan de soutien aux structures qui accueillent des personnes âgées, notamment les EHPAD. Sur la région Grand-Est, ce sont plus de 146 d’entre eux qui ont bénéficié de cette aide. 

Deux millions d’euros investis dans les EHPAD meusiens

Dans le département de la Meuse, presque un million d’euros ont été mobilisés en 2024 sur différents dispositifs de financement. Des crédits non reconductibles comme pour l’EHPAD de la Sapinière à Bar-le-Duc, ou une aide au titre de l’enveloppe nationale pour les établissements et services sociaux et médico-sociaux accordés entre autre à l’Unité Alzheimer du Site de Fains-Véel ou encore l’Ehpad les cépages également dans la cité barisienne. 

En plus de ces aides, un million d’euros a aussi été engagé « pour répondre aux problématiques structurelles récurrentes », explique Céline Prins, la directrice territoriale de la Meuse pour l’Agence Régionale de Santé. Cette aide relève principalement de la mise en normes et de la sécurisation des établissements, de l‘amélioration des conditions de travail pour renforcer l’attractivité ou encore de la transformation énergétique et écologique des bâtiments. L’EHPAD de Commercy, par exemple, a commencé une nouvelle politique de décarbonisation.

Une continuité des projets sur la santé mentale

Il y a un an, l’ARS a signé le Projet Territorial de Santé Mentale dans le département. Ce dispositif a pour but de renforcer les actions, mais également de former. Des gestes de premiers secours en santé mentale ont vu le jour dans la Meuse. Sur l’année 2024, 70 participants issus de 26 structures différentes ont été formés au repérage et à la réaction face à une situation de crise psychique. « Cette année, d’autres sessions vont avoir lieu en octobre prochain pour la prise en charge des jeunes », explique Céline Prins. 

De nouveaux dispositifs pour la santé mentale

Un dispositif de prévention est en cours face au mal-être agricole. Il aura pour but d’aider les agriculteurs via un dispositif d’écoute, d’orientation et d’accompagnement. Elle est désormais reconnue comme « enjeu majeur de santé publique ».

Le milieu éducatif est lui aussi mis en avant sur les questions de santé mentale. Un dispositif pédagogique et interactif est « actuellement en développement ». Une exposition immersive pour sensibiliser les élèves jusqu’au CM2, le corps enseignant et les parents. Cela a pour but de libérer la parole. Pour le moment, quatre animateurs ont été formés et seront chargés du déploiement de cette initiative. 

Cette année, d’autres projets vont également être mis en place comme une Unité Pédopsychiatrique Mobile Urgences Crises pour accompagner les personnes jusqu’à 18 ans. Le dispositif devrait être lancé à la fin de l’année 2025

Le déploiement d’un programme de réhabilitation psychosociale et enfin l’extension du programme BREF pour les aidants familiaux, cette branche portera sur l’addictologie. 

Face au manque de psychiatre, notamment à Fains-Véel, un potentiel appel à projet va être lancé dans la Meuse par la commission départementale d’addictologie pour qu’une aide soit accordée pour soutenir les futurs psychologues qui s’installent dans le département pour ensuite les faire rester. 

Des actions de prévention chez les enfants

Depuis 2022, le département a signé quatre chartes pour soutenir le Programme National Nutrition Santé (PNNS). Cette initiative permet de faire de la prévention face à l’obésité, de repenser les repas à la cantine. « Il y a une démarche à faire pour encourager l’enfant à goutter et diversifier sa nutrition, explique la directrice territoriale de la Meuse pour l’Agence Régionale de Santé.  Il ne peut pas juste prendre du pain et du riz, il doit s’ouvrir à d’autres aliments. » Ce programme est porté de la crèche jusqu’à l’école primaire. 

Quatre territoires ont signé cette charte, notamment Bar-le-Duc Sud Meuse. Dans les mois à venir, Caroline Prins s’engage à faire signer plus de territoires. 

Enfin, le programme Nutrition, Utilité, Territorialité, Sensorialité (NUTS) permet de renforcer et développer le goût et l’autonomie alimentaire, accroître et comprendre les liens entre une bonne alimentation et une activité physique et encourager les pratiques durables et adaptées au contexte local. 

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