Jérôme Gorgeot raconte son histoire à travers des planches de BD

Durée de lecture : 2 min.
Au sortir d'une adolescence où il aura créé ou participé à de nombreux fanzines (Mégablast, Section Z, Acide futurique...) dans sa ville d'origine Chaumont (Haute-Marne), Jérôme Gorgeot entame en 1997 ce qui reste jusqu’à présent son œuvre principale : « Gorgeous comix ». Un récit dessiné autobiographique en noir et blanc qui s'étale sur plus d'une vingtaine d'années et dont le graphisme s'inscrit dans la droite lignée de la BD indépendante, si chère à l'auteur.
Au sortir d'une adolescence où il aura créé ou participé à de nombreux fanzines (Mégablast, Section Z, Acide futurique...) dans sa ville d'origine Chaumont (Haute-Marne), Jérôme Gorgeot entame en 1997 ce qui reste jusqu’à présent son œuvre principale : « Gorgeous comix ». Un récit dessiné autobiographique en noir et blanc qui s'étale sur plus d'une vingtaine d'années et dont le graphisme s'inscrit dans la droite lignée de la BD indépendante, si chère à l'auteur.

Originaire de Haute-Marne et aujourd’hui installé à Châlons-en-Champagne, l’auteur de bande dessinée s’est d’abord évadé à travers le trait, avant de transformer cette passion en métier, puis en phénomène viral.

Le dessin comme lien familial

C’est à l’initiative de son fils, qu’il voit rarement, que Jérôme crée un jour un compte TikTok. « Je voulais me rapprocher de lui », confie-t-il. « Ce n’est pas mon talent qui a plu, c’est que je rendais le dessin ludique », explique-t-il. Sur TikTok, ses traits sont simples : gros nez, grands yeux, un style volontairement caricatural. « Tout le monde peut dessiner. Ce n’est pas réservé aux pros ! »

Une BD autobiographique

En parallèle, Jérôme continue de travailler sur Gorgeous Comix, une bande dessinée autobiographique qu’il tient depuis 30 ans. « C’est une thérapie pour moi », confie-t-il. Plus réaliste, plus intime, elle s’inscrit dans une démarche de bande dessinée indépendante. Il est aussi cofondateur du journal Egoscopic, regroupant plus de 200 auteurs autour de l’autobiographie dessinée. Le projet a été sélectionné cinq fois à Angoulême. Entre ses expositions, l’écriture de pièces de théâtre, ses animations de villages et ses contenus pour les réseaux sociaux, Jérôme est sur tous les fronts. « Faute d’avoir beaucoup de talent, j’en ai beaucoup en quantité », lance-t-il avec humour.

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Paul Deswattines

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