« On veut montrer que ce monde est accessible ». Déborah Brémont, luthière dans la cité bragarde a le sourire aux lèvres. Ce mercredi, le conservatoire intercommunal de Saint-Dizier, a organisé, en partenariat avec la jeune entrepreneuse, la « journée de la lutherie » pour la deuxième fois. Un instant privilégié avec un instrument à cordes bien connu de tous : la guitare.
Une transmission de la valeur de la guitare
La lutherie consiste en la fabrication des instruments à cordes et à caisse de résonance tels que les violons et les guitares. De 13 heures à 18 heures, les élèves de la classe de guitare classique et électrique ont pu observer et tester des guitares mises à disposition. « Ça fait un moment qu’on travaille avec le professeur de guitare classique sur comment transmettre la valeur de la guitare », explique Déborah Brémont.



Pour comprendre sa fabrication, des livres ainsi que des plans ont également été mis à la vue du public. Le but est de présenter les différents types de guitares et la manière dont elles sont faites.



Un atelier pour mieux entretenir l’instrument
Pour les plus curieux, ceux qui débutent ou encore ceux qui souhaitent d’autant plus prendre soin de leur instrument à cordes, Déborah Brémont a proposé un atelier individuel de 30 minutes pour apprendre à changer les cordes. Onze participants se sont inscrits, dont le jeune Guillaume, âgé de sept ans, qui vient tout juste de commencer la guitare.

La luthière lui a partagé quelques conseils pour mieux entretenir son instrument et répondre à quelques-unes de ses questions. Pour Déborah, cette journée est importante pour les guitaristes : « On a plus de sensibilité dans la musique quand on comprend son instrument ».
Pour clôturer la journée, la luthière tient une conférence d’une heure à partir de 18 h 30 intitulée « L’histoire de la guitare : du luth à la guitare électrique ». Les organisateurs espèrent renouveler l’expérience une nouvelle fois l’année prochaine.