La future école du Clos-Mortier a franchi une nouvelle étape décisive avec la présentation du projet final aux enseignants et aux parents d’élèves. Une réunion attendue, qui a permis de mesurer l’intérêt et les attentes autour de cet équipement scolaire appelé à structurer durablement le quartier. « On ne construit pas des écoles fréquemment dans des villes de notre taille. Ce projet était aussi l’occasion de donner un vrai coup de jeune à cette école et à tout le secteur », souligne Virginia Clausse, adjointe à la communication, aux familles, à la vie scolaire et aux solidarités.
Un projet structurant pour le quartier du Clos-Mortier
Les échanges ont porté sur l’architecture, l’organisation des espaces et les usages quotidiens de l’établissement, conçu pour répondre aux besoins éducatifs actuels et à l’évolution des pratiques pédagogiques. « Tout le monde a trouvé que le projet était très beau. Le plan ressemble à un papillon, avec une aile maternelle, une aile élémentaire, les espaces de restauration, d’administration et de périscolaire, le tout organisé autour d’un patio central traversant », détaille l’élue.
Un groupe scolaire pensé pour le bien-être des élèves
Le projet architectural prévoit une école lumineuse, fonctionnelle et évolutive, avec une attention particulière portée au confort thermique, à la qualité des matériaux et à l’ambiance intérieure. Le bois et les matériaux durables ont été privilégiés afin de créer un cadre chaleureux, propice aux apprentissages. « L’établissement a été pensé à hauteur d’enfant, avec des espaces modulables capables de s’adapter aux pratiques pédagogiques d’aujourd’hui et de demain », précise Virginia Clausse.
Une capacité d’accueil adaptée aux besoins du territoire
La future école du Clos-Mortier pourra accueillir environ 150 élèves. Elle comprendra quatre classes de maternelle, cinq classes élémentaires et deux classes spécialisées. Un accueil périscolaire sera proposé, tandis que la restauration scolaire fonctionnera en self-service pour les élèves les plus grands, favorisant autonomie et fluidité sur le temps du midi. Le stationnement a également été repensé afin de faciliter les accès et les circulations aux abords de l’établissement.
Des cours végétalisées favorisant l’activité physique
Les deux cours de récréation ont été conçues selon les principes du design actif. Elles seront végétalisées et offriront une diversité d’espaces favorisant le jeu, le mouvement et l’activité physique, tout en limitant les surfaces minérales traditionnelles. « L’objectif est de proposer des temps de récréation plus dynamiques et inclusifs, adaptés aux différents âges et usages », rappelle l’adjointe.
Une concertation étroite avec la communauté éducative
Le projet est le fruit d’un travail de concertation associant l’équipe éducative et les représentants des parents d’élèves, impliqués dans le choix du projet architectural. Une démarche participative appelée à se poursuivre. « Il y aura encore des temps de concertation avec les équipes éducatives pour réfléchir à l’aménagement intérieur des espaces », annonce Virginia Clausse.
Les travaux doivent débuter en mars ou avril 2026, après la sélection des entreprises dans le cadre des appels d’offres en cours, pour une durée estimée à quinze mois. La livraison est attendue entre juin et septembre 2027, pour une ouverture à la rentrée scolaire. « On attend avec impatience que ça commence et que tout devienne concret », confie l’élue.
Ce futur équipement s’inscrit dans un projet global de requalification du quartier du Clos-Mortier. L’ancienne friche du collège a déjà laissé place à un lotissement de 28 logements, dont toutes les parcelles ont été vendues. « Le premier projet, c’était le lotissement, le deuxième l’école, et le troisième sera le parc public. L’idée est de recréer un véritable cœur de quartier, d’autant plus que de nombreux parents habitent déjà ici », explique Virginia Clausse.
Au-delà de la seule dimension scolaire, la nouvelle école du Clos-Mortier est pensée comme un équipement central de la vie de quartier, appelé à accompagner sa transformation et à redonner au secteur un rôle structurant dans la ville.