92 %. C’est le pourcentage des sites de baignade de la région Grand Est qui disposent d’une eau de « bonne ou d’excellente qualité au regard des normes européennes ».
Chaque année, l’Agence Régionale de Santé (ARS) Grand Est organise le contrôle de ces sites. À la veille de l’été, ce vendredi 20 juin, l’ARS a publié le classement de la qualité des eaux de ces derniers pour « permettre au grand public de trouver un environnement de baignade de qualité ».
Ce classement est établi en fonction des résultats des prélèvements d’eau des quatre dernières années, de 2021 à 2024. Il est « représentatif de la qualité de l’eau du site et de sa réelle vulnérabilité naturelle ».
La qualité des eaux en Haute-Marne, Marne et Meuse
En 2024, 61 sur les 73 sites de baignade naturelle surveillés dans la région sont classés en « excellente qualité », six en « bonne qualité », trois en « qualité insuffisante » et deux sont « non classés ». Dans le cas des baignades « artificielles », les eaux sont également contrôlées et accessibles au public, toutefois elles ne sont pas soumises au classement européen.
Dans le département marnais, la qualité des eaux est globalement « d’excellente qualité » de 2022 à 2024, dont sur les sites du lac du Der tels que la plage du camping à Giffaumont-Champaubert, la plage de la Presqu’il de Larzicourt ou encore la plage de Nuisement à Sainte-Marie du lac Nuisement.
Le constat est similaire dans le département de la Haute-Marne avec les plages des Sources du Lac, de la Presqu’il de Champaubert et de la Corne du Der, situées à Eclaron Braucourt Sainte Livière. En Meuse, la qualité des eaux est également en globalité « d’excellente qualité ».
Un contrôle de qualité réglementé
Les exploitants des sites réglementés et les équipes de l’ARS réalisent des surveillances régulières des sites de baignade dans le but d’évaluer la qualité des eaux. Elles se font par des observations, des analyses physico-chimiques et par la veille de l’absence de risque sanitaire pour les usagers.
Cependant, la « sécurité sanitaire des baigneurs » n’est pas assurée pour autant. L’ARS peut demander « temporairement la fermeture des sites de baignades pour rechercher les causes de pollution ». Sur les sites de baignades, les analyses du contrôle sanitaire doivent d’ailleurs être affichées à la vue du public.
Dans son communiqué, l’ARS précise que « la fréquentation des sites non réglementés est formellement déconseillée : des arrêtés municipaux peuvent en interdire l’accès ». Dans ces cas, les sites présentent des risques identifiés pour la sécurité physique des baigneurs tels que de forts courants ou des risques de blessures.