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« On ne veut plus du loup » : le cri d’alarme des agriculteurs

Durée de lecture : 2 min.
Excédés par la multiplication des attaques de loups, les agriculteurs haut-marnais ont manifesté ce jeudi 25 septembre à l’appel de la FDSEA 52. Plus de 300 participants se sont rassemblés pour dénoncer un prédateur qu’ils jugent incontrôlable et demander des mesures concrètes. Entre colère, symboles forts et battue collective, ils veulent alerter sur l’avenir de leurs élevages.
Excédés par la multiplication des attaques de loups, les agriculteurs haut-marnais ont manifesté ce jeudi 25 septembre à l’appel de la FDSEA 52. Plus de 300 participants se sont rassemblés pour dénoncer un prédateur qu’ils jugent incontrôlable et demander des mesures concrètes. Entre colère, symboles forts et battue collective, ils veulent alerter sur l’avenir de leurs élevages.

Loup prédateur. C’est ce qu’on peut lire sur cette pancarte. Les agriculteurs haut-marnais se sont rassemblés ce jeudi 25 septembre pour manifester contre le loup sur le territoire. Une initiative menée par la FDSEA 52.

Depuis janvier, une centaine d’attaques et plus de 550 victimes. Aujourd’hui, ils demandent que de véritables actions soient prises et mises en place par les administrations pour les protéger de l’animal. Un prédateur qui touche les ovins, mais qui impacte également les autres types d’élevage.

Un geste symbolique

Alors pour faire passer leur message, les agriculteurs ont construit un cimetière. Une croix pour un animal attaqué. Le but est de faire passer un message : ils ne veulent plus du loup. Une revendication appuyée par de nombreux élus locaux.

L’observatoire du loup a tenu à réagir à ces propos : « C’est la solution des primates. On est dans une vision primaire des choses. J’ai un problème, je tue le problème. Heureusement que dans notre société, tout le monde ne réagit pas comme ça, parce que c’est de la barbarie.
Le loup n’a jamais exterminé les ressources de personne.
»

D’autres sources de danger pour les agriculteurs

Ce rassemblement est également l’occasion de manifester contre le Mercosur : le marché commun d’Amérique du Sud. Une alliance qui est devenue avec le temps un poids lourd de l’agriculture mondiale. Un atout commercial pour certains, une menace pour les agriculteurs.

Après un rassemblement pacifique dans la matinée, les 300 agriculteurs présents se sont mobilisés lors d’une battue.

Une action coup de poing pour mettre en avant le quotidien des éleveurs depuis des mois.

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