« Contre les rodéos ». Dans un arrêté du 28 octobre, la préfecture de la Meuse a interdit la présence sur la voie publique de véhicules terrestres à moteur dans le cadre de rencontres de type tuning. L’objectif est de préserver la tranquillité publique et de prévenir les risques liés à ces événements « non déclaré ». L’interdiction s’effectue à partir de ce vendredi 31 octobre, et ce, jusqu’au lundi 3 novembre à 8 heures.
Plusieurs tunings et rodéos sauvages constatés
Dans le département de la Meuse, plusieurs rassemblements automobiles de type « tuning » non déclaré ont été observés, notamment dans la commune de Marville. Le 18 octobre, 200 véhicules et 500 personnes ont réalisé des rodéos motorisés dans cette ville. Les gendarmes mobilisés sur les lieux « ont été visés par des pierres et des mortiers d’artifice, occasionnant des dégâts matériels sur plusieurs véhicules », explique l’arrêté. Les forces de l’ordre ont ensuite été prises à partie par des individus armés de bâtons, de barrières métalliques et de divers objets.
Lorsque ce rassemblement s’est dispersé, plusieurs participants ont quitté les lieux sans respecter les règles du Code de la route « en effectuant des accélérations brutales et des dépassements dangereux sur des axes fréquentés par la population, compromettant ainsi la sécurité des usagers de la route ».
Selon les recherches, de la publicité avait été faite sur ce rassemblement sur plusieurs comptes de réseaux sociaux : « Ces mêmes comptes font désormais la publicité d’un nouveau rassemblement automobile prévu le 31 octobre 2025, sans précision sur le lieu », stipule l’arrêté.
Ces rassemblements ne font l’objet « d’aucune déclaration, qu’ils regroupent un nombre important de personnes et de véhicules et qu’ils ne font l’objet d’aucune mesure de sécurisation de la part de leurs initiateurs ». Ces derniers sont susceptibles de créer des troubles importants à l’ordre et à la sécurité publics tels que des démonstrations de « drifts », de courses de voitures ou encore de burn out, c’est-à-dire des accélérations sur place pour faire chauffer les pneus.
En plus de créer des nuisances sonores « ces démonstrations sont dangereuses pour les spectateurs, les usagers de la route et des personnes présentes à proximité sans lien avec les rassemblements ».
De plus, selon l’arrêté, ces rendez-vous « génèrent des affrontements entre les forces de sécurité intérieure et les participants, mettant en danger tant les participants, le public, les riverains que les forces de sécurité intérieure engagées ». Toute infraction sera constatée et réprimée avec six mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende. Les militaires de la gendarmerie de la Meuse seront mobilisés pour contrôler les automobilistes.
 
					 
							 
			 
				 
