Des camions de pompiers, la grande échelle et des tuyaux dans les rues. Pas d’incendies réels, il s’agit d’une simulation. Ce mardi 30 septembre, depuis 9 h 30, douze sapeurs-pompiers stagiaires, en formation initiale de professionnalisation depuis le 1ᵉʳ septembre, ont commencé leur deuxième journée d’exercices d’incendie en conditions réelles. « Ils sont contents de pouvoir le faire sur des sites extérieurs », énonce le lieutenant Adeline Lannuzel, responsable de la formation.



Des exercices sur deux jours
Au programme de cette seconde journée d’exercices incendie, les sapeurs-pompiers ont fait face à un feu d’appartement en début de matinée. Le logement délabré, situé près du centre socioculturel, a été prêté par l’Office Public de l’Habitat (OPH) pour l’occasion. Afin de provoquer les flammes et la fumée, de la paille a été brûlée. « Le but est qu’ils soient au plus proche du feu »; précise la formatrice. Des mannequins ont également été placés pour simuler des victimes.
Plus tard dans la matinée, les stagiaires seront confrontés à un feu de cave. L’après-midi sera consacré à un exercice de port de l’appareil respiratoire isolant (ARI). Il s’agit d’un appareil de protection respiratoire destiné aux interventions en milieux non respirables et pauvres en oxygène, toxiques, asphyxiants ou supposés comme tels.
La veille, les sapeurs-pompiers en formation se sont rendus dans divers établissements : des commerces, des établissements scolaires pour des mises en situation de feu de garage, d’appartement et d’internat.
Tous les futurs pompiers participeront à d’autres formations afin d’être confrontés aux différentes situations qu’ils devraient rencontrer dans l’exercice de leurs fonctions.


